Trisha Brown

Trisha Brown Dance Company /2 programmes

Archive 2013
Danse
1/3

Programme A
For M.G.: The Movie (1991)
Chorégraphie, scénographie et costumes, Trisha Brown
Musique, Alvin Curran (One Step Too”)
Lumière, Spencer Brown avec Trisha Brown
Créé à l’Hippodrome de Douai le 8 février 1991
Homemade (1966)
Film de Babette Mangolte d’après un film original de Trisha Brown et de Robert Whitman
Scénographie, Trisha Brown et Robert Whitman
Costumes, Kaye Voyce
Danseuse, Vicky Shick
Créé à Judson Memorial Church, New York, le 29 mars 1966
Newark (Niweweorce) (1987)
Chorégraphie, Trisha Brown
Scénographie et concept sonore, Donald Judd
Orchestration sonore et réalisation, Peter Zummo avec Donald Judd
Lumière, Ken Tabachnick
La Trisha Brown Dance Company remercie l’Opéra de Lyon pour le prêt des toiles de Newark (Niweweorce).
Créé au Nouveau Théâtre d’Angers le 10 juin 1987, commande du CNDC d’Angers
Programme B
Foray Forêt (1990)
Chorégraphie, Trisha Brown
Musique au choix d’une fanfare locale
Scénographie et costumes, Robert Rauschenberg
Lumière, Spencer Brown avec Robert Rauschenberg
Créé au TNP de Lyon le 22 septembre 1990, commande de la Biennale de Lyon
If you couldn’t see me (1994)
Chorégraphie, Trisha Brown
Musique, costume et scénographie, Robert Rauschenberg
Lumière, Spencer Brown avec Robert Rauschenberg
Créé au Festival de danse de Châteauvallon le 1er juillet 1994
Astral Convertible (1989)
Chorégraphie, Trisha Brown
Scénographie, costumes, Robert Rauschenberg
Musique, John Cage Eight
Lumière, Ken Tabachnick
Créé à Montpellier, Cours Jacques Coeur, le 22 juin 1989, commande du Festival Montpellier Danse
Trisha Brown Dance Company
Fondatrice de la Compagnie et chorégraphe, Trisha Brown
Directrices artistiques associées, Carolyn Lucas et Diane Madden // Neal Beasley, Cecily Campbell, Tara Lorenzen, Megan Madorin, Tamara Riewe, Vicky Schick, Jamie Scott, Stuart Scott, Stuart Shugg, Nicholas Strafaccia, Samuel Wentz, élève apprenti Eric Williams


Coréalisation Théâtre de la Ville-Paris ; Festival d’Automne à Paris
En partenariat avec France Inter

Figure centrale de la danse post-moderne, Trisha Brown fait partie de cette génération de chorégraphes ayant révolutionné la danse par une déconstruction minutieuse de ses codes spectaculaires : travail in situ, usage de la vidéo, du discours, construction d’une syntaxe gestuelle épurée sont autant d’éléments dont la danse contemporaine a hérité.
Le processus d’engendrement continu de gestes qui caractérisent le « mouvement brownien » offre une lecture abstraite et fluide du corps.
Ce programme est l’occasion de découvrir la deuxième période de son oeuvre : pièces conçues pour la scène, utilisant musique et décors – mais marquées par un même refus de l’anecdotique.
Une tournée d’adieu pour célébrer celle qui, après une oeuvre immense, a pris sa retraite en 2012.
Marquée par une tonalité funèbre, For MG : the movie est un hommage à Michel Guy, créateur du Festival d’Automne à Paris et soutien inconditionnel de Trisha Brown.
Dans une atmosphère mélancolique en clair-obscur, les figures dansées semblent flotter entre deux mondes. Dans Homemade, pièce historique qui inaugure les rapports
entre danse et multimédia, un projecteur placé sur le dos de l’interprète dédouble le corps et mutlitplie les perspectives
sur le mouvement – offrant une réflexion sur le medium d’une saisissante actualité. Avec Newark, Trisha Brown poursuit ses recherches géométriques et formelles tout en introduisant la question du rapport homme/femme.
Sur fond d’abstraction visuelle, conçue par l’artiste minimaliste Donald Judd, elle développe un glissement de duos inversant les positions codifiées. Sur une scénographie de Robert Rauschenberg, Foray Forêt injecte de l’imprévisible dans la pureté de la composition. Dans cette danse qui demande une attention constante au moindre détail, il se passe toujours quelque chose en dehors du champ perceptif.
Le solo If you couldn’t see me vaut comme un symbole de l’exigence de maîtrise et du refus de l’expression facile propres à Trisha Brown : jouant aux frontières du visible dans une scénographie bordée d’ombre, la danse nous entraîne dans un jeu équivoque où l’émotion précède la reconnaissance. Pour Astral Convertible, Rauschenberg a imaginé une installation équipée de capteurs sensibles aux mouvements des danseurs. Danse, lumière et son interagissent en écho, à la manière d’un champ d’interférences en déplacement constant.

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